INFORMATION SUR L’USB
Couverture, sommaire, photos Page 1à 6 sur 20
La_petite_histoire_de_l_USB Page 7 sur 20
Les_Périphériques_USB Page 7 sur 20
Les_normes_USB Page 7 sur 20
Type_de_connecteurs Page 8 sur 20
Présentation du bus USB Page 8 sur 20
Fonctionnement du bus USB Page 9 sur 20
Introduction à la notion de clé USB Page 10 sur 20
Caractéristiques Page 11 sur 20
Capacité Page 11 sur 20
L'USB, un port série universel Page 11 sur 20
Installation des périphériques USB Page 12 sur 20
Fonctionnement du bus Firewireb Page 14 sur 20
Les bus USB et IEEE 1394 Page 15 sur 20
Cours sur l'interface IEEE 1394 Page 15 sur 20
L'interface IEEE 1394 ou Fire Wire Page 15 sur 20
Le bus IEEE-1394 (FireWire) Page 17 sur 20
Décollage de Firewire (IEEE-1394) Page 17 sur 20
Présentation du bus Firewire (IEEE 1394) Page 18 sur 20
Les normes FireWire Page 18 sur 20
Les connecteurs 1394a Page 19 sur 20
Les connecteurs 1394b Bêta Page 20 sur 20
Les connecteurs 1394b Bilingual Page 20 sur 20
Les Périphériques USB et accessoires divers
Câble FireWire
400
1394 a
Schéma
d’un câble FireWire :
Les premières spécifications furent rédigées par un groupe d'entreprises comprenant Compaq, Digital Equipement, IBM, Intel, Microsoft, NEC et le constructeur de matériel téléphonique Nortel. L'USB est normalisé, et son usage est libre. Son évolution est contrôlée par une association de constructeurs Cette association a été créée par un groupe de sept sociétés comportant des producteurs de PC et des éditeurs de logiciel.
L'USB a fait son apparition au Comdex de novembre 1995. En 1996, l' USB était comme l'Arlésienne : on en parlait beaucoup, mais personne ne trouvait de périphérique USB sur le marché.
A partir du début de 1997, sur l'initiative d'Intel, la plupart des cartes mères des nouveaux PC furent équipées d'un contrôleur USB. Mais dans 60 % des cas, ce contrôleur n'était pas relié à un connecteur situé à l'arrière des machines.
La spécification initiale de l' USB a été ratifiée en janvier 1996. La première révision (nommée 1.1) a été publiée à l'automne 1998. Une nouvelle spécification (USB 2.0) a vu le jour en 2000.
Le "USB Implementers Forum" (http://www.usb.org/).
Ainsi, dès 1995, le standard USB a été élaboré pour la connexion d’une grande variété de périphériques.
Le standard USB 1.0 propose deux modes de communication :
12 Mb/s en mode haute vitesse,
1.5 Mb/s à basse vitesse.
Le standard USB 1.1 apporte quelques clarifications aux constructeurs de périphériques USB mais ne modifie en rien le débit. Les périphériques certifiés USB 1.1 portent le logo suivant :
La norme USB 2.0 permet d'obtenir des débits pouvant atteindre 480 Mbit/s. Les périphériques certifiés USB 2.0 portent le logo suivant :
En l'absence de logo la meilleure façon de déterminer s'il s'agit de périphériques USB à bas ou haut débit est de consulter la documentation du produit dans la mesure où les connecteurs sont les mêmes.
La compatibilité entre périphériques USB 1.0, 1.1 et 2.0 est assurée. Toutefois l'utilisation d'un périphérique USB 2.0 sur un port USB à bas débit (i.e. 1.0 ou 1.1), limitera le débit à 12 Mbit/s maximum. De plus, le système d'exploitation est susceptible d'afficher un message expliquant que le débit sera bridé.
Il existe deux types de connecteurs USB :
Les connecteurs dits de type A, dont la forme est rectangulaire et servant généralement pour des périphériques peu gourmands en bande passante (clavier, souris, Webcam, etc.)
Les connecteurs dits de type B, dont la forme est carrée et utilisés principalement pour des périphériques à haut débit (disques durs externes, etc.).
Alimentation +5V (VBUS) 100mA maximum
Données (D-)
Données (D+)
Masse (GND)
Le bus USB (Universal Serial Bus, en français Bus série universel) est, comme son nom l'indique, basé sur une architecture de type série. Il s'agit toutefois d'une interface entrée-
sortie beaucoup plus rapide que les ports série standards. L'architecture qui a été retenue pour ce type de port est en série pour deux raisons principales :
L’architecture série permet d'utiliser une cadence d'horloge beaucoup plus élevée qu'une interface parallèle, car celle-ci ne supporte pas des fréquences trop élevées (dans une architecture à haut débit, les bits circulant sur chaque fil arrivent avec des décalages, provoquant des erreurs) ;
Les câbles série coûtent beaucoup moins cher que les câbles parallèles.
L’architecture USB a pour caractéristique de fournir l’alimentation électrique aux périphériques qu’elle relie, dans la limite de 15 W maximum par périphérique. Elle utilise pour cela un câble composé de quatre fils (la masse GND, l’alimentation VBUS et deux fils de données appelés D- et D+).
La norme USB permet le
chaînage des périphériques, en utilisant une topologie en bus ou en
étoile. Les périphériques peuvent alors être soit
connectés les uns à la suite des autres, soit ramifiés.
La ramification se fait à l’aide de boîtiers appelés « hubs » (en français
concentrateurs), comportant une seule entrée et plusieurs sorties. Certains
sont actifs (fournissant de l’énergie électrique), d’autres passifs (alimentés
par l'ordinateur).
La communication entre l’hôte (l’ordinateur) et les périphériques se fait selon un protocole (langage de communication) basé sur le principe de l’anneau à jeton (token ring). Cela signifie que la bande passante est partagée temporellement entre tous les périphériques connectés. L’hôte (l'ordinateur) émet un signal de début de séquence chaque milliseconde (ms), intervalle de temps pendant lequel il va donner simultanément la « parole » à chacun d’entre eux. Lorsque l’hôte désire communiquer avec un périphérique, il émet un jeton (un paquet de données, contenant l’adresse du périphérique, codé sur 7 bits) désignant un périphérique, c'est donc l'hôte qui décide du « dialogue » avec les périphériques. Si le périphérique reconnaît son adresse dans le jeton, il envoie un paquet de données (de 8 à
255 octets) en réponse, sinon il fait suivre le paquet aux autres périphériques connectés. Les données ainsi échangées sont codées selon le codage NRZI.
Puisque l’adresse est codée sur 7 bits, 128 périphériques (2^7) peuvent être connectés simultanément à un port de ce type. Il convient en réalité de ramener ce chiffre à 127 car l’adresse 0 est une adresse réservée. (cf., plus loin).
A raison d'une longueur de câble maximale entre deux périphériques de 5 mètres et d'un nombre maximal de 5 hubs (alimentés), il est possible de créer une chaîne longue de 25 mètres !
Les ports USB supportent le Hot plug and play. Ainsi, les périphériques peuvent être branchés sans éteindre l’ordinateur (branchement à chaud, en anglais hot plug). Lors de la connexion du périphérique à l’hôte, ce dernier détecte l’ajout du nouvel élément grâce au changement de la tension entre les fils D+ et D-. A ce moment, l’ordinateur envoie un signal d’initialisation au périphérique pendant 10 ms, puis lui fournit du courant grâce aux fils GND et VBUS (jusqu’à 100mA). Le périphérique est alors alimenté en courant électrique et récupère temporairement l’adresse par défaut (l’adresse 0). L’étape suivante consiste à lui fournir son adresse définitive (c’est la procédure d’énumération). Pour cela, l’ordinateur interroge les périphériques déjà branchés pour connaître la leur et en attribue une au nouveau, qui en retour s’identifie. L’hôte, disposant de toutes les caractéristiques nécessaires est alors en mesure de charger le pilote approprié.
Introduction à la notion de clé USB
Une clé USB (en anglais USB Key) est un périphérique de stockage amovible de petit format pouvant être branché sur le port USB d'un ordinateur.
Une clé USB embarque dans une coque plastifiée un connecteur USB et de la mémoire flash, une mémoire à semi-conducteurs, non volatile et réinscriptible, c'est-à-dire une mémoire possédant les caractéristiques d'une mémoire vive mais dont les données ne se volatilisent pas lors d'une mise hors tension.
Ainsi une clé USB est capable de stocker jusqu'à plusieurs gigaoctets de données, tout en étant capable de conserver les données lorsque l'alimentation électrique est coupée, c'est-à-dire lorsque la clé est débranchée.
Dans la pratique une clé USB est très pratique pour des utilisateurs nomades car elle est très facile à transporter et peut contenir une grande quantité de documents et de données.
Par ailleurs, les cartes mères récentes permettent de booter sur des clés USB, ce qui signifie qu'il est désormais possible de démarrer un système d'exploitation à partir d'une simple clé USB ! Pratique pour les utilisateurs souhaitant disposer de leur environnement de travail où qu'ils soient ou pour amorcer et dépanner un système en cas de plantage !
Les caractéristiques à prendre en compte lors du choix d'une clé USB sont les suivantes :
Taux de transfert : il s'agit de la vitesse de transfert des données. Il est à noter que le taux de transfert en lecture est généralement différent du taux de transfert en écriture, car le processus d'écriture sur la mémoire flash est plus lent. Le taux de transfert dépend de la vitesse en lecture et en écriture de la mémoire Flash, ainsi que de la version de la norme USB supportée :
USB 1.1 (USB bas débit) pouvant atteindre 12 Mbit/s,
USB 2.0 (USB Haut débit ou Hi-speed) pouvant atteindre 480 Mbit/s. Il est important de noter que pour pouvoir profiter pleinement de ce taux de transfert, la clé devra être branchée sur un port USB 2.0. Dans le cas contraire (port USB 1.1), la clé fonctionnera à bas débit.
Fonctionnalités de chiffrement : certaines clés proposent des outils permettant de crypter les données ou une partie des données présentes sur la clé afin d'en renforcer leur confidentialité.
Protection des données en écriture : sur certaines clés, un interrupteur matériel permet de mettre la clé en lecture seule afin d'éviter la suppression ou la modification des données.
Fonctions multimédias :
lorsque la clé USB possède une prise casque et permet la lecture de fichiers
audios (généralement au format MP3), on parle
alors de lecteur MP3 ou baladeur MP3.
Il s'agit simplement d'une puce mémoire avec un connecteur USB. L'ensemble à la taille d'une clé (et peut d'ailleurs se mettre en porte-clé) ce qui a donné son nom. Les capacités actuelles dépassent celles d'un CD-ROM avec l'avantage d'être réinscriptible à volonté.
L'USB, un port série universel
Port série universel, l' USB (Universal Serial Bus) est destiné aux périphériques lents. On peut y connecter entre eux jusqu'à 127 appareils de manière Plug and Play, sans avoir besoin de configurer quoi que ce soit... Et cela aussi bien à chaud qu'à froid, les ressources nécessaires étant allouées à la volée par le système d'exploitation. Les premiers pilotes font leur apparition (notamment dans la version 3 de Microsoft DirectX) et la plupart des cartes mères sont aujourd'hui capables d'accueillir ce type de périphériques. Pour fonctionner convenablement, il faut également que les périphériques USB soient reconnus par le BIOS de la machine... Or ce point pose problème car la plupart des BIOS actuels en sont incapables. Dès lors, le fait de brancher un clavier USB n'apporte aujourd'hui rien puisqu'il y a de grandes chances qu'il ne soit pas reconnu et qu'il ne fonctionne pas.
Destiné aux périphériques ne nécessitant pas de débits trop importants (soit un maximum de 1,5 Mo par seconde), le port USB est né d'un accord entre les membres d'un consortium comprenant notamment Digital, Compaq, IBM, Intel, Microsoft et Nec. Mais de nombreux autres constructeurs se sont d'ores et déjà ralliés à cette cause. A l'exemple de Canon qui annonce une génération d'imprimantes jet d'encre intégrant la technologie USB, de Cherry et Keytronic (pour les claviers), ainsi que de Philips (en matière de moniteurs). Et cette liste est loin d'être exhaustive...
En effet, le port USB se montre capable d'exploiter clavier, joystick, souris, modem, hauts parleurs, scanner, imprimantes, et même téléphones. Dans ce dernier cas, les unités centrales de nos machines, reliées aux téléphones par le port USB, se transforment tout bonnement en centraux téléphoniques. Une application envisageable de ces nouvelles possibilités serait, par exemple, la gestion des contacts et l'enregistrement des messages vocaux, la réception des télécopies ou de fichiers personnalisés.
Enfin , pour faciliter l'installation de certaines extensions dans la chaîne, des hubs se voient installés dans les écrans, les imprimantes, les claviers ou tout simplement en version indépendante. Et pour une utilisation plus souple encore, le port USB alimente en courant électrique les périphériques qui y sont connectés. Dès lors, nul besoin d'encombrer le bureau avec des alimentations externes et des transformateurs. Il devient donc, naturellement, le bus idéal pour les ordinateurs portables. Que de place économisée de la sorte ! Enfin, dernier détail, la longueur maximale d'un câble USB, sans recourir à un hub, est de cinq mètres.
Une autre utilisation possible du port USB consiste à récupérer des images en provenance d'appareils photo numériques. Pas besoin de socles spécifiques, ni de redémarrer la machine. L'appareil photo se connecte facilement à l'unité centrale et il est reconnu automatiquement par le système. II ne reste plus qu'à transférer le contenu de l'appareil dans le PC... Mais tout ceci reste de la théorie car, dans la pratique, quelques problèmes majeurs s'annoncent. Ainsi, une portion de la bande passante étant allouée à chaque nouveau périphérique sur le bus, il arrive un moment où celle-ci sature. Et bien avant le 127e périphérique ! Ne comptez plus à ce moment connecter quoi que ce soit au bus. Le nouveau venu ne serait pas pris en compte. A peine sorti, l' USB déclenche déjà une polémique due à son retard, et subit un désintérêt de la part de certains constructeurs qui ne voient en lui qu'une opération marketing de plus.
Installation des périphériques USB
Bien qu'ayant eu quelques difficultés à ses débuts, le port USB est désormais en pleine expansion. Il s'agit d'une extension des ports série classiques, qui offre les avantages suivants :
Possibilité de connecter jusqu'à 127 périphériques sur un même port, selon une structure arborescente ;
Bande passante accrue jusqu'à 12 Mbits/s théoriques pour l' USB 1.1, et de 480 Mbits/s pour l' USB 2.0 ;
Capacité de connexion des périphériques « à chaud » et détection automatique par le système d'exploitation ;
Possibilité d'alimentation des périphériques par le bus lui-même, évitant ainsi d'avoir des câbles supplémentaires pour les périphériques consommant peu d'électricité.
Tous ces avantages font que le bus USB est appelé à remplacer les ports série que l'on connaît, et que l'on n'utilise plus désormais que pour les modems, les vieilles souris série et quelques appareils extérieurs. Notez que la simplicité du port série fera qu'il restera encore présent sur bon nombre d'appareils pour plusieurs années encore, mais les périphériques informatiques risquent de s'en détourner de plus en plus.
La gestion de l' USB sous Linux se base profondément sur les mécanismes de détection dynamique des périphériques connectables à chaud. Les gestionnaires de périphériques sont donc généralement des modules du noyau chargés automatiquement lorsque ces périphériques sont détectés. Il est toutefois également possible d'intégrer ces gestionnaires au sein du noyau, et de laisser les opérations de configuration des périphériques (chargement du firmware, création des fichiers spéciaux de périphériques par udev et configuration du matériel) se faire via les mécanismes de gestion des périphériques amovibles. Linux est capable d'utiliser la plupart des périphériques USB existant actuellement sur le marché.
Au niveau du noyau, la configuration des périphériques USB se fait dans le menu « USB support ». Il faut simplement activer l'option « Support for USB », sélectionner un gestionnaire pour le port USB et choisir les gestionnaires des différents types de périphériques que l'on voudra connecter sur la machine.
Il est impératif d'activer l'option « USB device filesystem » afin de permettres à certains outils d'accéder, via le répertoire /proc/bus/usb/ du système de fichiers virtuel /proc/, aux périphériques USB connectés à l'ordinateur. Ce système de fichiers doit être monté à l'aide de la commande suivante :
Mount -t usbfs none /proc/bus/usb
Pour pouvoir être utilisé. Il est également possible de le monter automatiquement dans le fichier /dev/fstab.
En fait, il existe trois types d'interfaces USB sur le marché : les interfaces EHCI (abréviation ed l'anglais « Enhanced Host Controler Interface »), qui prennent en charge l' USB 2.0, les interfaces UHCI (abréviation de l'anglais « Universal Host Controller Interface »), spécifiées par Intel et que les contrôleurs de la plupart des cartes mères utilisent (chipsets Intel et VIA), et les interfaces OHCI (« Open Host Controller Interface »), spécifiées par Compaq, et qui sont utilisées par les chipsets Compaq et ALi principalement. Les ports USB 2.0 comprennent également un port USB 1.1 UHCI ou OHCI, qui permet donc de connecter les anciens périphériques USB. La configuration de l' USB se restreint donc simplement à la sélection des pilotes nécessaires pour votre matériel
(option « EHCI HCD (USB 2.0) support » si vous disposez d'un port USB 2.0, et le pilote UHCI « UHCI HCD (most Intel and VIA) support » ou le pilote OHCI « OHCI HCD support »). Notez que le pilote EHCI ne gère que la partie USB 2.0 de votre contrôleur
USB, et que vous devez également inclure le support UHCI ou OHCI pour pouvoir utiliser les périphériques USB 1.1.
Comme vous pouvez le constater dans le menu de configuration du noyau, un grand nombre de périphériques USB sont gérés par Linux. Vous devez bien entendu activer les options permettant de prendre en charge votre matériel. Il est conseillé d'inclure ces fonctionnalités sous forme de modules afin de permettre le chargement dynamique des gestionnaires de périphériques. Cela est nécessaire pour la configuration des périphériques connectés à chaud dans le système. Les options les plus importantes sont sans doute « USB Audio support », pour la prise en charge des périphériques USB audio, « USB Printer support », pour toutes les imprimantes USB et « USB Mass Storage support », pour la prise en charge des clefs USB et de la majorité des appareils photos numériques. Les scanners USB sont pris en charge automatiquement par les logiciels et ne requièrent pas de configuration particulière au niveau du noyau.
Les périphériques d'entrée tels que le clavier et la souris devront, si possible, être inclus directement au sein du noyau afin d'éviter de se retrouver sans clavier et sans souris au démarrage, en cas de problème dans la configuration du système. Notez qu'il existe deux types de pilotes pour les périphériques d'entrée : un pilote général (option « USB Human Interface Device (full HID) support), qui fonctionne avec tous les périphériques d'entrée du menu « Input core support », et des pilotes simplifiés (options du sous-menu « USB HID Boot Protocol drivers »), que l'on utilisera pour réaliser des systèmes embarqués ou des noyaux légers. Il est évidemment recommandé d'utiliser le premier pilote, si réellement le support du clavier USB est nécessaire (normalement, les claviers USB sont pris en charge par le BIOS de l'ordinateur et apparaissent exactement comme des claviers classiques pour le système d'exploitation).
Il est fortement recommandé, si l'on désire utiliser des périphériques USB, d'activer les fonctionnalités de chargement dynamique des modules, de gestion des périphériques connectables à chaud et de chargement des firmware automatique de Linux.
Fonctionnement du bus Firewire
Le bus IEEE 1394 suit à peu près la même structure que le bus USB, si ce n’est qu’il utilise un câble composé de six fils (deux paires pour les données et pour l’horloge, et deux fils pour l’alimentation électrique) lui permettant d’obtenir un débit de 800 Mb/s (il devrait atteindre prochainement 1.6 Gb/s, voire 3.2 Gb/s à plus long terme). Ainsi, les deux fils dédiés à une horloge montrent la différence majeure qui existe entre le bus USB et le bus IEEE 1394, c'est-à-dire la possibilité de fonctionner selon deux modes de transfert :
Le mode de transfert asynchrone : Le mode de transfert asynchrone est basé sur une transmission de paquets à intervalles de temps variables. Cela signifie que l’hôte envoie un paquet de données et attend de recevoir un accusé de réception du périphérique. Si l’hôte reçoit un accusé de réception, il envoie le paquet de données suivant, sinon le paquet est à nouveau réexpédié au bout d’un temps d’attente.
Le mode isochrone : Le mode de transfert isochrone permet l’envoi de paquets de données de taille fixe à intervalle de temps régulier. Un noeud, appelé Cycle Master est chargé d'envoyer un paquet de synchronisation (appelé Cycle Start packet) toutes les 125
microsecondes. De cette façon aucun accusé de réception n’est nécessaire, ce qui permet de garantir un débit fixe. De plus, étant donné qu’aucun accusé de réception n’est nécessaire, l’adressage des périphériques est simplifié et la bande passante économisée permet de gagner en vitesse de transfert.
Autre innovation du standard IEEE 1394 : la possibilité d’utiliser des ponts, systèmes permettant de relier plusieurs bus entre eux. En effet, l’adressage des périphériques se fait grâce à un identificateur de nœud (c’est-à-dire de périphérique) codé sur 16 bits. Cet identificateur est scindé en deux champs : un champ de 10 bits permettant de désigner le pont et un champ de 6 bits spécifiant le nœud. Il est donc possible de relier 1023 ponts (soit 210 -1), sur chacun desquels il peut y avoir 63 nœuds (soit 26 -1), il est ainsi possible d’adresser 65535 périphériques ! Le standard IEEE 1394 permet aussi le Hot plug’n play, mais alors que le bus USB est destiné à l’utilisation de périphériques peu gourmands en ressources (souris ou clavier par exemple), la bande passante de l’ IEEE 1394 la destine à des utilisations multimédias sans précédents (acquisition vidéo, etc.)
|
BM IDE |
DMA/33 |
USB |
IEEE 1394 |
Débit maximum |
16,7 Mo/s |
33,4 Mo/s |
1,5 Mo/s |
50 Mo/s |
Nombre maximum de périphérique |
2 |
4 |
127 |
63 |
Cours sur l'interface IEEE 1394
L'interface IEEE 1394 ou Fire Wire
Fire Wire est le nom marketing donné par Apple au bus série IEEE P 1394 dont il est à
l'origine. Cette interface SCSI série a été mise au point pour gérer les connexions des ordinateurs multimédias et des périphériques associés. L'interface IEEE 1394 permet, par exemple, de transmettre des séquences vidéo numériques (issues d'une caméra vidéo
numérique (DV), d'un magnétoscope ou encore d'une télévision numérique HDTV) directement à un ordinateur.
A la différence de la transmission analogique, le transfert de données numérique permet l'intégration de systèmes plus simples et moins coûteux dans des applications telles que les systèmes de visio - conférence haute résolution, de visio - courrier et de traitement de documents par l'image.
Adaptée pour les transferts de données isochrones (en temps réel), l'interface IEEE 1394 pourra aussi être mise en œuvre dans les imprimantes, les scanners et les unités de stockage (disques durs notamment). Les transferts isochrones garantissent un taux minimum de transfert constant, ce qui est particulièrement intéressant pour les applications multimédias.
Un grand nombre de constructeurs ce sont ralliés à cette norme, parmi lesquels AT&T, Canon, Compaq, Fuji, Hewlett - Packard, IBM, Kodak, Microsoft, Texas Instruments, Yamaha et quelques autres... Le leader de la carte SCSI, Adaptec, propose une carte IEEE 1394 sous la référence AHA-8945. Miro propose également une carte IEEE 1394 à son catalogue, la DV-300, plutôt orientée vers l'édition de séquences vidéo numériques. Associée à une carte Miro DC-30, elle transforme votre machine en station de montage et de titrage. Toutes deux fonctionnent avec les caméscopes numériques DV HandyCam de Sony, équipés en IEEE 1394. Fast Technologie propose aussi une carte d'acquisition vidéo avec un port IEEE 1394, il s'agit de la DV Master
Le bus IEEE 1394 est un bus destiné aux périphériques nécessitant des débits soutenus très élevés, comme le traitement de la vidéo, par exemple. I1 est actuellement décliné en quatre versions qui atteignent respectivement 12.5, 25 et 50 Mo/s ( 400 Mbits/s = 400 000 000 / 8 = 50 Mo/s), soit un peu moins que la meilleure interface SCSI actuelle (Ultra 2 SCSI avec 80 Mo/s). Le bus FireWire offre également la possibilité de relier entre eux jusqu'à 63 périphériques, sans hub, et d'une façon réellement Plug and Play, un peu à la manière de l'USB. Ainsi, il est possible d'ajouter ou de retirer un périphérique à chaud (notion de hot plugging), sans qu'il soit nécessaire de redémarrer le PC ou de configurer quoi que ce soit. Une petite remarque en ce qui concerne ce bus. Microsoft préconise le développement d'interfaces IEEE-1394 accédant directement au processeur et à la mémoire, sans passer par le bus PCI. C'est ainsi que Via Technologies prépare un jeu de circuits intégrant un contrôleur IEEE 1394 directement connecté sur le bus processeur, sans passer par le bus PCI.
Chaque périphérique IEEE 1394 dispose théoriquement de deux sorties et d'une entrée à ce format. On peut ainsi chaîner simplement les matériels entre eux, que ce soit un magnétoscope, un caméscope (comme le Sony Digital Handycam), un disque dur, un dispositif de sauvegarde, ou encore une imprimante... Autre avantage par rapport à l'interface SCSI, il n'y a pas d'identification à donner aux périphériques lors de leur installation, ni de terminaison à installer en fin de chaîne.
D'un point de vue technique, IEEE 1394 n'est pas une véritable interface série (pas plus, d'ailleurs, que SSA, Fibre Channel et RS-232C) puisque le câble de connexion comporte six fils composés de deux paires torsadées (qui transportent des signaux numériques multiplexés) et de deux fils d'alimentation. Les données sont transmises en Half Duplex. Attention toutefois, la plupart des cartes d'acquisitions vidéo ont un connecteur 4 broches. Ce connecteur ne dispose pas des 2 lignes d'alimentation du connecteur standard. Il faut donc utiliser un câble adaptateur 4-6 broches. La société MOLEX fournit ce type de câble. Il existe 3 types de câbles :
4-4 broches permettant de relier soit 2 caméscopes soit un caméscope à un PC via une carte d'acquisition vidéo IEEE 1394.
4-6 broches permettant de relier un caméscope à une carte contrôleur IEEE 1394.
6-6 broches permettant de relier une camera de vidéoconférence à un PC.
Schéma du convertisseur 4-6 broches :
Signal |
Connecteur 6 broches |
|
Connecteur 4 broches |
Signal |
VP |
broche 1 |
<--> |
- |
- |
VG |
broche 2 |
<--> |
Masse du câble |
VG |
TPB1 |
broche 3 |
<--> |
broche 3 |
TPA1 |
TPB2 |
broche 4 |
<--> |
broche 4 |
TPA2 |
TPA1 |
broche 5 |
<--> |
broche 1 |
TPB1 |
TPA2 |
broche 6 |
<--> |
broche 2 |
TPB2 |
Le Bus IEEE 1394 peut avoir au maximum 16 nœuds avec une longueur de câble de 4.5 m maximum entre chaque nœud, ce qui fait une longueur total de 72 m. L'identificateur d'un périphérique est codé sur 16 bits. Les 10 bits de poids forte adresse le bus et les 6 bits de poids faibles adresse les nœuds. Chaque nœud (périphérique) contient dans une ROM une valeur codée sur 64 bits. Parmi ces 64 bits il y a les 16 bits relatif à l'ID.
Cette norme peut-être considérée comme un sous élément du bus SCSI-3. Il s'agit d'un bus série permettant la connexion de nombreux périphériques de tous types. Sous le nom FireWire, Apple et Texas Instruments ont étudié ce bus qui commence à décoller.
Légende détaillée et agrandissement de l'illustration (127 Ko)
Décollage de Firewire (IEEE-1394)
Jusqu'à il y a peu, les constructeurs ne l'utilisaient que pour des périphériques multimédia (DVD, caméras vidéos), mais tous les périphériques informatiques étaient acceptés par la norme.
Microsoft offre avec Windows98 et NT5, le support de FireWire.
Sony a été le premier grand constructeur a intégré cette norme dans ses PC vient de s'associer avec d'autres constructeurs pour imposer la norme. Parmi-eux, Apple (c'est la moindre des choses...), Compaq, Matsushita/Panasonic, Philips, et Toshiba.
Possibilités de Firewire (IEEE-1394)
La norme gère les CDs, les disques durs, les imprimantes, les scanners, les caméras numériques...
Le branchement des périphériques peut se faire à chaud et le débit autorisé atteint déjà les 400mo/s.
Comme le montre l'illustration, il est possible de connecter un ordinateur, directement aux périphériques audio-visuels, ou par l'intermédiaire de la "Set-top box" qui évite l'achat d'un ordinateur quand on n'en a pas l'usage. Il est possible de connecter ainsi, 63 ordinateurs (1023 fois plus si on inclus les ponts).
L'IEEE-1394 permet le transfert isochrone, ce qui permet d'utiliser de façon professionnelle les outils audio et vidéo.
C'est donc une interface très précieuse pour partager toutes sortes de périphériques. C'est probablement sur une architecture de ce type (liée à SCSI-3) que s'appuieront les futurs clusters d'ordinateurs. On attend encore le support matériel du RAID en configuration Firewire...
Présentation du bus Firewire (IEEE 1394)
Le bus IEEE 1394 (nom de la norme à laquelle il fait référence) a été mis au point à la fin de l’année 1995 afin de fournir un système d’interconnexion permettant de faire circuler des données à haute vitesse en temps réel. La société Apple lui a donné le nom commercial « Firewire », qui est devenu le plus usité. Sony lui a également donné le nom commercial de i.Link, tandis que Texas Instrument lui a préféré le nom de Lynx.
Il s'agit ainsi d'un port, équipant certains ordinateurs, permettant de connecter des périphériques (notamment des caméras numériques) à très haut débit. Il existe ainsi des cartes d'extension (généralement au format PCI ou PC Card / PCMCIA ) permettant de doter un ordinateur de connecteurs FireWire. Les connecteurs et câbles FireWire sont repérables grâce à leur forme, ainsi qu'à la présence du logo suivant :
Câble FireWire 400 1394 a Schéma d’un câble FireWire
Les normes FireWire
Il existe différentes normes FireWire permettant d'obtenir les débits suivants :
Norme |
Débit théorique |
IEEE 1394a |
|
IEEE 1394a-S100 |
100 Mbit/s |
IEEE 1394a-S200 |
200 Mbit/s |
IEEE 1394a-S400 |
400 Mbit/s |
IEEE 1394b |
|
IEEE 1394b-S800 |
800 Mbit/s |
IEEE 1394b-S1200 |
1200 Mbit/s |
IEEE 1394b-S1600 |
1600 Mbit/s |
IEEE 1394b-S3200 |
3200 Mbit/s |
La norme IEEE 1394b est également appelée FireWire 2 ou FireWire Gigabit.
Connecteurs Firewire
Il existe différents connecteurs FireWire pour chacune des normes IEEE 1394.
La norme IEEE 1394a définit deux connecteurs :
Les connecteurs 1394a-2000 appelés mini-DV car ils sont utilisés sur les caméras vidéo numériques DV (Digital Video) :
La norme IEEE 1394b définit deux types de connecteurs dessinés de façon à ce que les prises 1394b-Beta puissent s'enficher dans les connecteurs Beta et Bilingual mais que les prises 1394b Bilingual ne puissent s'enficher que dans les connecteurs Bilingual :
Les connecteurs 1394b Bilingual